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mercredi 20 juin 2018

L'ATLAS DES NUAGES / FONDATION FRANÇOIS SCHEIDER 23/06 AU 30/09


Publié en 1896, l’Atlas international des nuages, compilé grâce aux recherches et classifications de chercheurs comme Jean-Baptiste Lamarck, Luke Howard ou Ralph Abercrombie, est le premier ouvrage qui propose une nomenclature des nuages, notamment en latin, permettant aux météorologues européens de travailler tous ensemble. Cumulus, Stratus, Nimbus… deviennent ainsi les différents genres de nuages et témoignent de l’avènement et de la reconnaissance de la météorologie au 19ème siècle. Depuis l’antiquité, le thème du nuage est déjà prégnant dans l’iconographie et constitue un motif d’inspiration très important traversant les siècles, notamment à travers la peinture et la photographie.
Symbolique, poétique, menaçant, divin… le nuage est au cœur des représentations artistiques. Au 21ème siècle, il continue d’enthousiasmer de nombreux plasticiens et s’ajoute des problématiques environnementales et politiques.
L’exposition l’Atlas des Nuages se veut une approche à la fois ludique et sensorielle, éveillant la curiosité d’un public large tout en cheminant dans une promenade géographique, sociologique et philosophique.
Plus de vingt artistes internationaux sont présentés dans le projet, exposant photographies, cyanotypes, néons, installations d’ampoules, vidéos, sculptures de tissu, dessins, fresques…
Les drapeaux de nuages d’Anne Immelé interrogent les frontières tout comme les nuages-tampons de Marco Godinho questionnent les politiques migratoires et les flux humains de cette dernière décennie. Le nuage composé de 6000 ampoules créé par le collectif Caitlind Brown & Wayne Garrett invite les visiteurs à jouer avec cet arbre de lumière. Pollution, fumée se retrouvent dans les travaux de Christophe Urbain ou encore Hicham Berrada, quand Hoang Duong Cam dénonce les systèmes de transport des mégapoles asiatiques. Berndnaut Smilde recompose des nuages éphémères. Tandis qu’Emilie Faïf fait battre leurs cœurs, Marion Baruch les transperce. Shilpa Gupta les emprisonne ou parle au ciel. Julie Guillem et Jean Gabriel Lopez recréent leur propre atlas des nuages avec des procédés anciens.
Liste des artistes : Marion Baruch, Hicham Berrada, Olaf Brzeski, Caitlind Brown & Wayne Garrett, Rhona Byrne, Hoang Duong Cam, Julien Discrit, Arpaïs du Bois, Latifa Echakhch, Emilie Faïf, Marco Godinho, Julie Guillem, Shilpa Gupta, Anne Immelé, Hao Jingfang & Wang Lingjie, Feng Li, Jean-Gabriel Lopez, Johan Parent, Berndnaut Smilde, Christophe Urbain, Bruno v. Roels, Sophie Zénon.

lundi 6 février 2017

mardi 6 décembre 2016

BORDER CROSSING / REGIONALE 17


© Anne Immelé, But...the clouds, 2016, 120 x 80 cm
© Anne Immelé, But...the clouds, 2016, 120 x 80 cm X 2

Pour l’exposition « Border Crossing », (curator : Andreas Frick und Martina Siegwolf) Anne Immelé continue la dissémination des drapeaux-nuages. 7 drapeaux-nuages sont installés dans l'espace des trois frontières (France-Allemagne, Suisse), ils invitent à un parcours transfrontalier : à Bâle ( Werkraum Warteck Burgweg 7-15 ; Gymnasium Leonhard, Kohlenberg 17 (beim Barfüsserplatz)St. Johanns-Vorstadt 38 (bei der Johanniterbrücke, à Weil-am-Rhein (Kesselhaus, Am Kesselhaus 13), à Hégenheim (FABRIKculture, 60 rue de Bâle), à Hombourg (devant la mairie, rue principale), à Mulhouse (Motoco, Bât75, site DMC, 13 Rue de Pfastatt). Le drapeau-nuage est un drapeau mondial, en écho à l’importance du transfrontalier, du flux et de l’échange entre tous les peuples. Ce drapeau questionne le rapport entre l’universel et le particulier, entre le local et le global. Le drapeau-nuage est aussi un appel poétique. L’image des nuages nous emmène toujours ailleurs, plus loin, par-delà les frontières des hommes. Les nuages incarnent la liberté, ils transgressent les territoires définis. Les nuages agissent comme appel vers l’infini, par-delà les frontières érigées par les hommes, qu’il s’agisse de frontières réelles ou symboliques.
DE Projekt “Regionale 17: Border – Crossing”:
 Grenzen überschreiten, zwischen Ländern, Medien, Generationen und Institutionen ist das Thema der diesjährigen Regionale in der FABRIKculture in Hégenheim, kuratiert von Andreas Frick und Martina Siegwolf. Die Künstlerin Anne Immelé aus Mulhouse verbindet mit ihrem Fahnenprojekt "But….the Cloud" 2016 Frankreich, Deutschland und die Schweiz über den Luftraum. An verschiedenen Orten der Region sind Fahnen platziert auf denen Wolken und Himmel zu sehen sind. Fahnen markieren Orte und stehen als Flaggen für Nationalstaaten, territoriale Grenzen und kollektive Zugehörigkeit und Identitäten. Eine dieser Fahnen wird in Basel auf dem Malzsilo des Werkraum Warteck pp, eine am Gymnasium Leonhard am Barfüsserplatz und eine im St. Johann bis Mitte/Ende Januar zu sehen sein.

dimanche 9 octobre 2016

RETOUR DE LIEGE

De gauche à droite :  "Old Family Photos And Deep Sky Objects" 
d'Alla Mirovskaya, 
"Mold is beautiful" de Luce Lebart, "Atem" 
de Massimilliano Tommaso Rezza




Retour du Liège Photobook Festival... De belles découvertes et des envies de rapprocher des images ! "Old Family Photos And Deep Sky Objects" d'Alla Mirovskaya (trouvé chez Tipi Bookshop) , "Mold is beautiful" de Luce Lebart (que j'avais déjà eu en main plusieurs fois depuis sa parution et dont le pouvoir de fascination n'a pas cessé d'augmenter) et "Atem" de Massimilliano Tommaso Rezza, véritable jeu combinatoire dont j'avais vu des images sur le web, sans le plaisir de pouvoir le manipuler.

lundi 2 mars 2015

QUE...NUAGES, Galerie Espace pour l'art, Arles

© Anne Immelé, "But...the clouds



Un drapeau-nuage est présenté à la galerie arlésienne Espace pour l'art 
Depuis l’automne 2014, Anne Immelé, fait fabriquer des petits drapeaux, sur lesquels sont imprimés des images de nuages, qu’elle dissémine à l’échelle mondiale. Chaque participant installe le drapeau dans un espace visible et envoie une photographie en échange du drapeau reçu.
Pour l’instant l’édition comporte 200 drapeaux. Ces petits drapeaux-nuages sont disséminés dans le monde entier et sont visibles, accrochés au façade ou installés dans un espace public : A Mexico, Santiago du Chili, New-York, Baton-Rouge, Escuminac, Chengdu, Tokyo, Kyoto, Le Caire, Alger, Plymouth, Berlin, Alcalà de Henares, Salerne, Arles, Marseille, Paris, Mulhouse, d’autres sont en partance vers l’Ouzbékistan, La Nouvelle Zélande, L’Argentine, la Pologne, le Kosovo. 

Galerie "Espace pour l'art"
5 rue Réattu
13200 Arles
Directrice - Laetitia Talbot
04 90 97 23 95

dimanche 15 février 2015

D'UN NUAGE A L'AUTRE






"Photographier les nuages, c’est montrer ce que chacun peut voir librement. Le spectacle des nuages est accessible à tous et à tout moment. Les nuages sont un appel à l’imagination, au sens où Bachelard l’entendait : « elle est plutôt la faculté de déformer les images fournies par notre perception, elle est surtout la faculté de nous libérer des images premières, de changer les images ». Transformer l’image d’un nuage par l’imagination est une activité courante de l’esprit, qui vagabonde à son tour : la mobilité de la pensée en écho à la mobilité des nuages. Si l’image du nuage est associée à la rêverie, elle n’en est pas moins associée à celle de notre nature périssable, mortelle, comme dans les memento mori. Le mouvement des nuages semble le plus à même de figurer la vulnérabilité, la nature instable et mortelle de tout être ou chose." extrait de "Figures de l’éphémère. Sur la dimension de memento mori de la photographie", que j'ai publié en 2012. 

samedi 24 janvier 2015

D'UNE A DEUX : ANNE IMMELÉ / ISABELLE GIOVACCHINI

  
© Anne Immelé, WIR
© Isabelle Giovacchini et Anne Immelé

Exposition en duo à la Galerie des jours de Lune, Metz
Du 4 février au 2 mars 2015
Vernissage mercredi 4 février 2015 à 18h en présence des artistes
Commissariat : Viviane Zenner

Dans leur pratique respective, Isabelle Giovacchini et Anne Immelé rendent visible un paysage prêt à nous échapper. Loin de s’opposer, ces travaux s’entrepénètrent et se répondent.
Parmi les phénomènes éphémères que sont les variations climatiques, Anne Immelé photographie les brumes, les nuées, les averses, qui cristallisent la relation intime qui se noue entre le regardeur et le paysage. Dans la série WIR, la photographe, relie ces éléments physiques transitoires àdes états de pensées et d’émotions représentés par des portraits - autant de figures du détournement ou de l’engagement. En échos aux visages, Anne Immelé considère le paysage comme expérience sensible, comme une manière d’habiter le monde, en écho au « Je suis ce que je vois » de Paul Valery. Dans son texte Lumière étale, consacré aux photographies du livre WIR, Jean-Luc Nancy écrivait : « Les eaux diaphanes des yeux, leurs humeurs cristallines et vitrées sont étales : ni marée de larmes, ni jusant de froideur, mais le très lent bougéd’un sentiment sûr et fragile qui suspend ces humeurs au contact de l’image, qui leur communique son équilibre mouvant pendant qu’il vient s’étaler contre elles. » ///  
« Celui qui se consacre à l’étude des nuages est perdu. » Marcel Beyer
"Isabelle Giovacchini est une adepte des sciences inexactes. Toujours son travail – on pourrait dire ses expériences – puise dans les marges de techniques désuètes. Elle emprunte àl’homme de science lorsqu’il est encore dans l’erreur ou l’approximation, là où l’étude et la recherche manquent souvent de basculer dans la poésie, la mystique ou la folie. Mehr Licht ; idée absurde d’un dispositif capable de produire son ombre rencontre le motif du nuage dont la classification demeure une chimère. L’étude des nuages qui n’a jamais réussi à se constituer en une science se heurte à de nombreux écueils et notamment une mutation constante qui interdit toute modélisation. Ici encore la technique joue comme un élément littéraire : pour le grand tirage mural, l’image exposée a été plongée directement dans un bain de fixateur sans passer par un premier bain de révélateur. L’image reste donc latente, fixée dans l’attente d’une révélation qui n’adviendra pas. Le réel n’a de cesse d’échapper à la technique. 
Le motif céruléen apparaît malgré tout, mais étouffé et seulement comme une image au second degré, un cliché pris dans un entrelacs de résonances, de dispositifs incomplets et d’images incertaines. Ce que raconte Isabelle Giovacchini est l’échec attendu de quiconque voudrait regarder le ciel de haut, le glissement de l’éblouissement à l’aveuglement. » Nicolas Giraud, août 2012

Galerie des jours de lunes, 5 rue de l'arsenal, Metz. Du 04 février au 02 mars 2015. Lundi et samedi de 10h à16h. Du mardi au samedi de 9h à 18h.

mardi 12 juin 2012

lundi 4 juin 2012

Installation But...the clouds

© Anne Immelé, But...the clouds

 BUT...THE CLOUDS Installation des drapeaux-nuages devant le stade de l’Ill Mulhouse (Boulevard Stoessel). L'association l'agrandisseur invite à une rencontre conviviale et fraternelle, devant les drapeaux le samedi 23 juin à 17h.

Ce projet a bénéficié de l'aide du service culturel et des relations internationales de la ville de Mulhouse, et de la DRAC Alsace. L'installation sera visible pendant la biennale Mulhouse 012, puis jusqu'au 22 juin.










lundi 20 février 2012

MUTABILITY

© Anne Immelé
© Anne Immelé, clouds

Sur le Campus de l'Université de Haute Alsace, à Mulhouse, j'observe des nuages qui échappent à toute gravité de la représentation. Ils se reflètent dans d'anciennes vitrines d'affichage, devenues obsolètes à l'ère où Internet a remplacé les Dazibao et autres murs d'informations dans les espace publics. Au fil des années, des mois, des jours... cette activité contemplative est un appel poétique. J'ai retranscris cet attrait pour les nuages dans un texte écrit l'été dernier, dont je livre ici un extrait :


"Entre temps, j’observe le ciel en lisant le traité écrit en 1802 par Luke Howard. Au-dessus de nous dans le ciel bleu pâle, j’observe des cirrus, ces nuages parallèles, constitués de fibres souples. Ce sont les premiers nuages qui apparaissent après une période de beau temps, ils ne sont indiqués que par quelques touches, puis ils augmentent en longueur. Ils sont annonciateurs de pluie. Luke Howard est à l’origine de la classification des nuages, utilisée aujourd’hui encore. C’était un quaker anglais, son biographe[1] décrit sa fascination pour l’observation du ciel et l’obligation d’un apprentissage austère du métier de pharmacien. Chimiste, il installa son officine dans les faubourgs londoniens. Si nous connaissons toujours les dénominations de cirrus, cumulus, stratus, c’est parce que la classification d’Howard était en latin, non en anglais ou en français comme celle de Lavoisier. Goethe – lui-même fasciné par les nuages – adopta et diffusa la classification d’Howard, il composa des poèmes pour chaque type de nuage qui furent publiés en 1817. D’autres poètes s’emparent de la classification d’Howard, comme Percy Bysshe Shelley (l’époux de Marie Shelley) qui choisit le nuage comme la métaphore du changement dans son poème Mutability, (1814).  La biographie nous apprend que, pour Howard, la nature « n’était pas gouvernée par des lois fixes, mais par un ordre mobile ».  (...) Les yeux vers le ciel au-dessus de l’Illberg, je considère Mulhouse, sous l’angle de cette mobilité que symbolisent les nuages qui vont vers le lointain. Cette mouvance est reliée à une mobilité de la pensée et de la mémoire toujours vive d’un passé qui se fait survivance, ici comme ailleurs." Extrait de TWINS CITIES, édition de la Kunsthalle, Mulhouse, à paraître en mars 2012.

[1] Richard Hamblyn, L’invention des nuages, Paris, JC Lattès, 2003.

samedi 11 février 2012

La leçon de Nuages / Lecţia Norilor

 © Anne Immelé, Essai d'impression pour les drapeaux-nuages, 
Defill, Thann, janvier 2012
"Pour les bourlingueurs, les nomades, les pèlerins et les bannis du temps jadis, l’expérience du chemin était une partie importante du voyage. Qu’il fût bon ou mauvais, oppressant ou sauveur, cheminer voulait dire s’exposer. En cheminant on se transformait comme les nuages du ciel. En chemin, on apprenait beaucoup de ce qu’on voyait, ou on tombait malade des fléaux qui sévissaient aux carrefours ; on était dépouillé ou on trouvait son amour ; on s’égarait ou on trouvait Dieu. Pour Darwin, la traversée sur le célèbre Beagle (voyage sur lequel il écrivit son premier livre) s’avéra tout aussi pertinent pour la découverte de l’évolution que l’exploration des Galapagos. Le voyage et son but étaient beaucoup plus équilibrés entre eux que de nos jours, où l’aspect le plus préoccupant de la façon d’arriver de Timisoara à Chicago est le prix du vol et les kilomètres gagnés." Extrait de Tinu Parvulescu La leçon de Nuages, à paraître dans Anne Immelé TWINS CITIES, édition de la Kunsthalle, Mulhouse. cette publication est en lien avec le projet BUT...THE CLOUDS / QUE...NUAGES
Tinu (Constantin) Parvulescu est écrivain. Il enseigne à l’Université de Timisoara. Il a publié deux romans Prima-Vera et The Dwarf’s Whisper, ainsi que plusieurs articles sur l'histoire du cinéma. Il est co-rédacteur du Blackwell Companion to Historical Film.


dimanche 28 août 2011

Worktable


© Anne Immelé, Table de travail lors de l'écriture de l'article 
Les vues de trains ou une certaine 
idée de la séquence. Visuel Gabriel Loppé  Entre Londres et Liverpool 
(train roulant à 85 km à l’heure) vers 1890  

jeudi 14 juillet 2011

Résidence à Timisoara


© Anne Immelé, But...the clouds, Samir, 
place de la victoire, Timisoara
Timisoara est la troisième ville où je suis en résidence, après Kassel et Chemnitz - trois villes jumelées avec Mulhouse, la ville où je vis et travaille. J'y ai photographié des nuages afin de réaliser des drapeaux-nuages, destinés à être réunis en lieu et place des drapeaux nationaux et officiels.
Les drapeaux-nuages ne véhiculent pas l’idée de patrie, mais posent des questions liées aux communautés, aux identités nationales, au flux transfrontaliers et à la fraternité.
Le 13 juillet au soir, avant d'aller à la réception organisée par l'Institut français à l'occasion de la fête nationale, je demande à Samir - expatrié français - de défiler avec l'un des drapeaux-nuages sur la place de la Victoire ( Plata Victoriei ). Anciennement place de l'Opéra, elle a été renommée après la chute du régime communiste et de la dictature de Ceausescu. La cathédrale Orthodoxe, comme la place de la Victoire sont des lieux symboliques de la révolution de 1989. 
Être à Timisoara - ville qui affiche son multi-ethnisme et son multiculturalisme - est occasion de participer à la commémoration de la fête nationale d'une autre manière. C'est aussi l'occasion de réfléchir aux significations du drapeau-nuage.
Les drapeaux nationaux symbolisent un pays, une nation. Historiquement, pour chaque peuple, le drapeau exprime la joie et la douleur, la victoire, et la défaite : « il est nous tout entier. Le chiffon en lui-même n’est rien : toile, soie ou étamine, l’idée qui s’y rattache est tout. Et cette idée est celle de Patrie. » (Hacks/Linarès Histoire du drapeau français). De même que la langue, que l’hymne, que le folklore, le drapeau participe de la construction d’une identité nationale. En tant que symbole de la nation, le drapeau rassure, car il affirme la continuité malgré les évolutions économiques et sociales. Le drapeau-nuage n’incarne pas une attache nationale rassurante, mais il donne à voir, la mouvance même. En cela ce drapeau est un signe d’instabilité ne permettant plus de se rapprocher d’une identité nationale précisément définit.
Le drapeau-nuage ne véhicule pas l’idée de Patrie, mais celle de l’humanité, en écho à l’importance du transfrontalier, du flux et de l’échange entre tous les peuples. Ce drapeau questionne le rapport entre l’universel et le particulier, entre le local et le global



samedi 22 janvier 2011

jeudi 28 octobre 2010

CRAIGIE HORSFIELD Confluence and consequence



Craigie Horsfield, Above the road east toward Taibique,
El Hierro.
February 2002, 2008,




An impressive cloud-filled sky—the two dates indicate the time difference between making the film on which it is based and making the tapestry. / Un ciel nuageux impressionnant – les deux dates indiquent le moment de la prise de vue et celui de la réalisation de la tapisserie.
Horsfield’s work has taken on a significantly new dimension with the jacquard tapestries, which the artist has been making over the last three years. 
Just like his other work, Horsfield’s tapestries are always about the subject of time, an important theme in his work, and particularly the concept of slow time. The tapestries, the production of which extends over a long period, encompass a whole time span. But these tapestries also bring together past and present, being both a decorative medium that has a very long history and also the product of a highly technological process. / L’œuvre de Horsfield a adopté une dimension nouvelle avec les tapisseries Jacquard qu’il réalise depuis trois ans.  De même que pour ses autres réalisations, le sujet principal des tapisseries – et thème majeur de l’ensemble de son œuvre – est le temps, et plus particulièrement, le concept du « temps ralenti ». Les tapisseries, dont la production s’étend sur une longue période, couvrent tout un laps de temps, mais relient aussi le passé et le présent : elles sont à la fois un média décoratif qui s’inscrit dans une longue tradition historique et un produit obtenu au moyen d’un processus hautement technologique. 

08 oct 2010 - 16 jan 2011
M HKA  Leuvenstraat 32 2000 Anvers


mardi 2 juin 2009

Anne Immelé, But ... the Clouds / Que...nuages



© Anne Immelé, But... the Clouds, Wattwiller (FR), FEW 2009
"Choosing the clouds is caressing the ephemeral, the  fleeting. I wanted to evoke  the unavoidable course of time by focusing on the movement of clouds. I noticed that they are many  flag-bearers in the village (Wattwiller, France), so I asked the inhabitants to swap their national flags for flags representing clouds.  A  movement is created between the flags  scattered across the village. The poetic floating of these  clouds invites the visitor to ponder his mortal nature and the identity of a nation."/  "Choisir les nuages, c'est caresser l'éphémère, le fugace, c'est figer ce qui change continuellement. Par le mouvement des nuages, c'est le déroulement immuable du temps que j’ai souhaité  évoquer. Frappée par le nombre important de porte-drapeaux qui subsistent à Wattwiller, j’ai sollicité les habitants pour y faire pavoiser ces images plus éthérées que les couleurs nationales. Une circulation se crée alors entre ces différents points disséminés au hasard des emplacements dispersés dans le village. Le flottement poétique de ces nuages invite le visiteur à se questionner sur sa nature mortelle tout autant que sur ce qui fonde le caractère identitaire d'une nation." A.I