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lundi 6 juillet 2015

vendredi 13 avril 2012

Lire le Paysage


© Anne Immelé, La série des lacs

Les Cahiers de l’école de Blois n° 10

Lire le Paysage

Considérer le paysage comme un texte ou une partition qu’il faut lire, c’est envisager la totalité des régimes de signes qu’il produit. Le promeneur, l’historien, l’archéologue, l’architecte, l’ingénieur, le photographe, l’écrivain : chacun lit le paysage à sa façon, chacun en retient ou en souligne des traits saillants ou discrets, et c’est pourquoi on les rencontrera tous dans ce numéro 10 des Cahiers de l’École de Blois, où ils accompagnent idées d’intervention et projets. Non exhaustif, ce feuilletage des approches n’a de sens qu’à revenir sur l’amplitude de tout ce qui relève du paysage, et à sonder l’épaisseur et la complexité qui, en tout site, déterminent les conditions mêmes de la levée du projet.

Format: 225 x 260
110 pages
Broché
ISBN: 978-2-915456-70-7

lundi 14 novembre 2011

Conférence à l'école supérieure d'art de Lorraine - Épinal


© Anne Immelé, extrait de la série des lacs

"Dans mes photographies, l’eau ne représente pas l’idée du passage, du flux. L’image du fleuve symbolise l’écoulement du temps. Ici le lac est un arrêt du temps. Ce n’est pas une image de la mobilité, du flux. C’est une image d’interruption de ces mouvements continuels (incessants) qui constituent notre environnement contemporain. Cette interruption est une suspension du temps, qui invite à la contemplation. La contemplation comme acte de création, telle que Gaston Bachelard l’a définie. Le spectateur projette et entrevoit une nouvelle image à partir du visible qu’il contemple. Le visible est pensé à travers les yeux de celui qui regarde. La contemplation est un élan vers, une rencontre." 
Présentation des photographies d'Anne Immelé
15 novembre à 9h, école supérieure d'art de Lorraine - Épinal
Invitée par Arno Gisinger 

mardi 19 avril 2011

Dove Allouche "Le Temps scellé"



Dove Allouche, Le Temps scellé, 2006, 
Ensemble indissociable de 13 photographies couleur
Collection Frac Alsace, Sélestat

"Le travail de Dove Allouche analyse le passage du temps en cherchant à rendre perceptible l’insaisissable. Le Temps scellé, série de 13 photographies, résulte d’un voyage à Tallin, en Estonie, sur les lieux du tournage du film Stalker (1979) d’Andreï Tarkovski. Dove Allouche a retrouvé les sites de la mystérieuse « zone », dans laquelle se rendent un écrivain, un professeur de physique et un passeur (le « stalker »), à la recherche d’une chambre censée combler les voeux de ceux qui y pénètrent. Les lieux sont quasi intacts, calmes et désolés, seuls les arbres ont poussé. Prises près de trente ans après le tournage du film, ces vues d’un paysage apparemment banal, mais chargé de la mémoire de cette fiction, prolongent l’existence mentale de la « zone » dans le présent du regard de l’artiste, et par delà, lui donne une permanence atemporelle." Olivier Kaeser
La série est présentée dans l'exposition 

L’idée de nature
Entre Land Art, art environnemental
et destruction créative
Commissaire d’exposition : Bettina Steinbrügge

"Depuis des siècles la beauté et le merveilleux de la nature ont été source d'inspiration pour les artistes et les architectes. A partir des années 60, la dégradation évidente et grimpante de la nature et les effets du changement climatique ont imposé à leurs travaux une nouvelle acuité. L'exposition « L'idée de nature » met à jour des concepts issus du Land Art, de l'activisme environnemental, de l'architecture expérimentale et de l'utopisme. La frontière ténue entre art, graphisme et commerce, entre professionnels et amateurs, encourage une réflexion sur les nouvelles possibilités et les défis du monde de l'art en lien avec la nature. Se livrer à l'aventure du paysage signifie non seulement retourner à nos origines mais aussi à la possibilité de reconnaître tout à la fois notre insignifiance et notre magnificence. Aujourd'hui la nature est indissociable d'un monde détruit par l'homme. Elle a perdu tout le caractère mystérieux et sauvage du sublime que les romantiques ont salué en leur temps, à leur époque de strict pragmatisme et de certitudes scientifiques. Le projet « L'idée de nature » est construit à partir des notions de points de vue, de situations, de croyances idéologiques et il s'appuie sur des données politiques, économiques qui explorent le rapport complexe de l'homme à la nature. L'exposition propose une lecture critique qui suppose que le lien qui a toujours existé entre l'homme et son environnement est aussi intrinsèquement celui qui le lie au paysage de sa vie et lui sert de miroir de lui-même. "


Les artistes : Dove ALLOUCHE, Lara ALMARCEGUI, Erik AVERT, David BOENO, Lee FRIEDLÄNDER, Luigi GHIRRI, Laureen GRAWEY, Wiebke GRÖSCH / Frank METZGER, Daniel KNORR, Bernard MONINOT, Elodie PONG, Thiago ROCHA PITTA, Pia RÖNICKE, Roman SIGNER, Eve SIMON, Gerda STEINER & Jörg LENZLINGER, Cy TWOMBLY.
Workshop / Daniel Knorr : François Bauer, Diane Benoit du Rey, Fériel Djenedi, Loïc Kessler, Mathieu Monfourny, Stéphane Ruch.
Exposition du 21.04 au 22.05 
vernissage : 20.04.2011 R 18:30

samedi 26 mars 2011

Lac de Sultzeren

Lac de Sultzeren dans la petite vallée de Munster, Lithographie  de Jacques
Rothmuller, parue dans : « Musée pittoresque et historique de l’Alsace », 1863



Le visage romantique de l'Alsace
Jacques Rothmuller (1804-1862) et la lithographie à Colmar
Dessinateur-lithographe colmarien, connu par ses deux ouvrages sur l’Alsace, Jacques Rothmuller a réalisé un grand nombre de dessins, pris sur le motif, des sites des Vosges et de la plaine. Donnée à la Société Schongauer par la famille de l’artiste, la collection de dessins, riche de 600 pièces est conservée aujourd’hui à la Bibliothèque Municipale de Colmar. Cette exposition propose une mise en regard des dessins avec les lithographies, en abordant ses maîtres et son parcours artistique dans l’art romantique du XIXe siècle.
Exposition à la Bibliothèque Municipale de Colmar du 26 mars au 28 mai 2011 

vendredi 11 février 2011

View of Walden Pond




This photo shows the view of Walden Pond from the cove nearest to the cabin, now known as Thoreau's Cove. The cabin site is further from the pond, behind the photographer, up a small hill. Most of the pond is not visible from here.

samedi 18 décembre 2010

lundi 10 mai 2010

Fiktionen des Fluiden: Vortrag in Kunstraum Kreuzberg/Bethanien, Berlin


Vortrag von Anne Immelé (12. Mai 18:00)
Die künstlerische Arbeit der in Mulhouse lebenden Künstlerin Anne Immelé antwortet auf diese Fragen in unterschiedlicher Weise: Immelé beschäftigt sich mit Raum, Zeit und Wasser in unterschiedlichen Aggregatzuständen. Bilder ihrer Werkreihe „La Série des Lacs“ (2001-2003) zum Beispiel inspirierten den Philosophen Jean-Luc Nancy zu seinem Buch “Die Annäherung” (2008) und zu Behauptungen über Fiktionen des Fluiden, die nicht permanente Zirkulation und Transparenz, sondern Stillstand und Unergründbarkeit privilegieren.
Anne Immelé wird ihre künstlerische Arbeit unter diesem Blickwinkel reflektieren und darüber hinaus ihre jüngsten fotografischen Projekte vorstellen. Dieser Vortrag ist Teil der Berliner Gazette-Initiative “Fiktionen des Fluiden” und findet am 12. Mai 2010 um 18 Uhr im Rahmen von The Knot im Kunstraum Kreuzberg/Bethanien statt.

mercredi 4 février 2009

JEAN-LUC NANCY DIE ANNÄHERUNG / L'APPROCHE

© Anne Immelé, Lac blanc, extrait de la série des lacs
"Dieses stehende und ruhende Wasser des Sees ist der Ausgangspunkt meines Essays Die Annaeherung (2006). Und es war die photographische Arbeit von Anne Immele, speziell eine Serie von Seefotos, die mich dazu inspiriert hat. Man darf an dieser Stelle nicht unerwaehnt lassen, dass ich einen Text fur sie geschrieben habe, der in dem Fotobuch WIR (2003) erschien. Der Gesamteindruck dieser Fotos, unter denen es bereits einige Bilder von Seen, sowie von Wasserbecken in Zoos gab, und darueber hinaus von Wasserlachen und Schwimmbaedern (es gab auch andere Fotos, ohne Wasser) – dieser Eindruck legt es nahe, von ihrer Eigenart als einer Art zu sprechen, die Dinge ruhig zu stellen, gleich zu machen und in die Laenge zu ziehen, all das in einem ziemlich konstant grauen oder verblassenden Licht. Ich habe meinen Text Stehendes Licht (Lumiere Etale) genannt. Etale ist im Franzoesischen ein Adjektiv, das im Begriff Stauwasser (oder auch Stillwasser) jene Phase im Zyklus von Ebbe und Flut bezeichnet, die sich zwischen das Ende des auflaufenden Wassers und den Anfang des ablaufenden Wassers schiebt. Der Wellengang wird sanfter, eine Spannung wird spuerbar, ein gewisses instabiles Gleichgewicht, das aber eine Pause einleitet." Jean-Luc Nancy GANZE TEXT IN BERLINER GAZETTE  Das liegende Auge


© Anne Immelé La série des lacs, CCAM, 
scène nationale de Vandoeuvre-les-Nancy, 2004

«  Photo, instantané : au lieu de moi, le monde. Car le monde, l’ouvert, le grand espacement, c’est moi, c’est mon extension, ma dilatation, mon éloignement. C’est mon départ et mon arrivée. C’est mon allée-venue, c’est mon approche, c’est ce qui s’approche de moi. » Jean-Luc Nancy, L'approche, éditions de La Phocide, Strasbourg./ 
« Foto, Momentaufnahme ; an meiner Stelle – die Welt. Denn die Welt, das Geöffnete, der große Abstand, das bin ich, das ist mein Aufbuch und meine Ankunft. Das ist mein Gehen und mein Kommen, das ist meine Annäherung, das ist das, was sich mir annähert. » Jean-Luc Nancy, Die Annäherung, Salon Verlag, Cologne.


dimanche 28 novembre 2004

Thierry de Cordier, Un homme, une maison et un paysage

 Thierry de Cordier, reproduction du fascicule d'accompagnement 
de l'exposition
Mark Rothko
Gerhard Richter
"Nous trouvons chez Thierry de Cordier, une sensation de l’immémorial. Ces dessins - dominés par le gris - sont autant de paysages hors du temps, de moments suspendus. La présence de la ligne d'horizon comme une réminiscence des dernières toiles de Mark Rothko ou les toiles que Richter a peinte de la mer. " Anne Immelé

Thierry de Cordier, Un homme, une maison et un paysage
20 octobre 2004 - 31 janvier 2005
Centre Pompidou, Paris


mardi 21 septembre 2004

Anne Immelé SEE TRIPTYCHON / TRIPTYQUE DE LAC


© Anne Immelé, Sélest'art, 2001
"Im Jahre 2001 habe ich mein erstes farbiges Seetriptychon für die Biennale zeitgenössischer Kunst  Sélest’art auf einem Platz der Altstadt aufgebaut. Mit diesem Bildern, wollte ich direkt mit der Wasseroberfläche konfrontiert werden. Diese ist in meinen Fotos ein existentielles Element, das unsere Fragestellungen widerspiegelt. Im Buch WIR werden diese Seefotos mit Stadtansichten und mit Personen, die in ihren Gedanken verloren sind, assoziiert. Dieses Triptychon bestand aus drei verschiedenen Atmosphären. Sie stellten weite, reine Räume dar Diese Bilder stellen einen Kontrast mit dem umgebenden Stadtraum her. Unter der Mauer befand sich ein Parkplatz. Der Standort des Triptychons wurde ausgewählt, weil man es aus der Entfernung sehen konnte, weil es sich in einer besonderen Perspektive befand : am Ende einer langen gewundenen Gasse. Somit funktionnierte es wie eine Einladung zu einer aktiven Betrachtung." (trad. Sabine Clochey)


© Anne Immelé  Séquence n° 5, 
CCAM, scène nationale de Vandoeuvre-les-Nancy



Nach diesem ersten Triptychon haben sich andere Diptychen und Triptychen in einer modulierbaren Sequenz gebildet : Séquence n° 5. Ich habe die Gelegenheit gehabt, sie in verschiedenen Ausstellungsräumen, in verschiedenen Anordnungen auszustellen. Bedingt durch den Ausstellungsraum sind Änderungen in der Reihenfolge der Blöcke entstanden.