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samedi 26 janvier 2019

COMME UN SOUVENIR… FONDATION FERNET-BRANCA


 © Anne Immelé, Lac noir, 2001




Dove Allouche (Le temps scellé, Collection du FRAC Alsace),
Pierre-Yves Freund, Anne Immelé

Une exposition pensée par Anne Immelé en résonance avec l’univers visuel d’Andréï Tarkovski
Exposition du 24.02.19 au 05.05.19

Le temps et la mémoire sont deux aspects majeurs du cinéma d’Andreï Tarkovski. Pour le cinéaste russe l’image est nécessairement poétique, elle a pour vocation d’exprimer la vie à travers le passage du temps. La dimension contemplative du rapport au paysage, l’importance de l’eau sous toutes ses formes, l’imbrication de différentes temporalités et l’errance sont autant d’éléments que l’on retrouve dans la pratique photographique d’Anne Immelé, invitée par la Fondation Fernet-Branca pour cette exposition qui ne se veut pas une illustration, mais une interrogation de l’univers visuel d’Andreï Tarkovski.
Afin de créer un dialogue en écho aux multiples dimensions de l’image chez Tarkovski, Anne Immelé a convoqué les œuvres de Pierre-Yves Freund et Dove Allouche, dont les œuvres sont marquées par le passage du temps. Les sculptures de Pierre-Yves Freund revêtent une dimension de suspend, de questionnements sans réponse ; l’altération et la modification des éléments solides ou liquides résonnent avec les préoccupations esthétiques de Tarkovski. Pour la série Le temps scellé, Dove Allouche est allé photographier les lieux du tournage de Stalker (1979) quelque trente ans après le tournage du film. Il en résulte des paysages chargés de la mémoire du film.

http://fondationfernet-branca.org

samedi 22 janvier 2011

samedi 12 juin 2010

mardi 11 novembre 2008

(A) PESANTEUR, RECITS SANS GRAVITE

EDITH DEKYNDT, GROUND CONTROL / MAJOR TOM2008 / 2009

« Ni les missiles, ni les fusées, ni les spoutniks ne feront de l'homme le « conquistador » de l'espace. Ces moyens-là ne relèvent que de la fantasmagorie des savants d'aujourd'hui qui sont toujours animés de l'esprit romantique et sentimental qui était celui du XIXème siècle. L'homme (…) ne pourra conquérir l'espace - ce qui est certainement son plus cher désir - qu'après avoir réalisé l'imprégnation de l'espace par sa propre sensibilité. » Yves Klein, Manifeste de l'Hôtel Chelsea, New York, 1961 - Lancer un mètre ruban dans les airs et saisir en plein vol sa trajectoire et son mouvement (Tom Marioni) - Faire flotter un objet dans l'espace (Edith Dekyndt) - Comparer le rapport du poids au volume d'un corps donné et éprouver l'effet de la densité (Didier Vermeiren) - Marcher à la verticale d'un mur (Trisha Brown) - Trébucher, se laisser tomber et analyser sa chute (Yoko Ono) (…) 



Voici quelques protocoles pour éprouver la pesanteur, s'en extraire, ou tenter de rendre tangible l'apesanteur … Les lois de l'attraction et de la gravitation régissent de manière invisible les mouvements du monde et des éléments : flux et reflux des marées, révolution des planètes - définissant un univers constitué de forces contraires réunies dans un fragile équilibre. Des phénomènes imperceptibles qui déterminent et contraignent (?) notre façon d'être au monde, nos déplacements et nous lient indéfectiblement à la terre. Une condition que nous n'avons de cesse de dépasser. 

Du fantasme du vol et du flottement (relayé par la sublime et pathétique tentative de Gino de Dominicis de se transformer en homme oiseau, ou du saut de l'ange en suspension d'Yves Klein), aux pensées de la transcendance religieuse ou métaphysique, l'humanité aspire à l'élévation et à s'extraire de l'aliénation et des servitudes de la pesanteur… Jusqu'aux dérives actuelles de l'injonction à une légèreté généralisée, allant de l'alimentation à nos relations à l'autre, en passant par le champ de la pensée… Cette dialectique - physique et existentielle - qui oscille en permanence entre l'élévation et le consentement à la chute nous pousse à explorer les limites de l'équilibre et de ces forces contraires. 

Vertige, flottement, basculement, renversement des perceptions, puissance, tension : quelques mots clés pour saisir le parcours d'une exposition qui se joue de la pesanteur soit pour la subvertir ou nous la faire éprouver, de la légèreté d'une poussière à la présence physique et imposante d'une tonne « en suspension » dans l'air. 


ARTISTES / 
Tom MARIONI, Jiro NAKAYAMA, Dominika SKUTNIK, Didier VERMEIREN (Collection Frac Lorraine). 
ET Lara ALMARCEGUI, Edith DEKYNDT, Ricardo JACINTO, Yoko ONO, Yazid OULAB, Lucien PELEN. 



14.11.08-18.01.09









49 NORD 6 EST - Frac Lorraine
Fonds régional d'art contemporain
1 bis rue des Trinitaires
F-57000 Metz
fon 03 87 74 20 02
info@fraclorraine.org




VERNISSAGE : Jeudi 13 Novembre 08 à 19h 

vendredi 22 avril 2005

COREY MCCORKLE

Corey MCCORKLE, Solar Wind Setting

"How does one give form to transcendence? How does one shape immateriality? These questions are poignantly explored in the helium balloon installation Solar Wind Setting (2005) at the Kunsthalle Bern. For this piece McCorkle tracked down a German scientist involved in a little-known project to develop a foil to collect the sun’s rays in outer space. The artist requisitioned remnants of the original material used on the Apollo missions to the moon and constructed balloons made to the exact specifications of Andy Warhol’s famous 1966 installation Silver Clouds (the year the foil was invented). McCorkle’s installation filled a room with balloons that rose and fell with the sun’s entering rays, as well as a video of a single balloon that the artist set free over central Bern. If the video visualizes the hopeful act of materializing something evanescent, the mundane Warholian balloons were a gentle reminder of the impossibility of this gesture." Claire Gilman


COREY MCCORKLE - Jesus Christ Says She Is The Sun · 01.04. - 22.05.2005
KUNSTHALLE BERN