lundi 24 septembre 2012

PARUTION DES "TWIN CITIES"

Les quatre livres et leur coffret


La Kunsthalle aura le plaisir de vous présenter Twin Cities d’Anne Immelé, le premier ouvrage paru aux Éditions La Kunsthallele jeudi 27 septembre à 18h00.
Suivi d’une conférence, Marches urbaines ou la ville par corps de David Le Breton, professeur de sociologie à l'Université de Strasbourg.

Pour l’occasion, Anne Immelé et David Le Breton présenteront leurs approches de la relation de l’homme à la ville.

Twin Cities d’Anne Immelé, aux Éditions La Kunsthalle
Twin Cities (édition en 4 volumes) pose des questions liées aux communautés, aux identités nationales, aux flux transfrontaliers et à la fraternité. Elle propose de réinvestir la notion de jumelage entre des villes, de donner du sens à des relations parfois trop protocolaires et principalement basées sur des considérationéconomiques.

Marches urbaines ou la ville par corpsconférence de David Le Breton

La relation de l’homme qui marche à sa cité, à ses rues, à ses quartiers, qu’il les connaisse déjà ou lesdécouvre au fil de ses pas, est d’abord une relation affective et une expérience corporelle. Un fond sonore et visuel accompagne sa déambulation, sa peau enregistre les fluctuations de la température et réagit au contact des objets ou de l’espace. Il traverse des nappes d’odeurs pénibles ou heureuses. Cette trame sensorielle donne au cheminement au fil des rues une tonalité plaisante ou désagréable selon les circonstances. L’expérience de la marche urbaine sollicite le corps en son entier, elle est une mise en jeu constante du sens et des sens.

Pour se procurer Twin Cities : En vente à La kunsthalle et via le réseau de diffusion de création contemporaine R-diffusion
Tarif : 20 euros


La Kunsthalle Mulhouse, centre d’art contemporain
La Fonderie
16, rue de la Fonderie
(F) 68093 Mulhouse Cedex
Tél. +33 (0)3 69 77 66 47

jeudi 20 septembre 2012

TRAIN DE LUMIERE / RENCONTRE AVEC BERNARD PLOSSU



© Bernard Plossu, Train de lumière
Bernard Plossu présentera sa séquence Train de lumière, exposée dans l'exposition Les temps satellites. Cette séquence réunie 24 photogrammes, extraits d’un film super-huit réalisé par Bernard Plossu dans le train qui relie Lyon à La Ciotat, lieu mythique qui fut le théâtre d’un des premiers films des frères Lumière.  La soirée continuera avec la projection des deux films réalisés par Hedi Tahar sur le travail de Bernard Plossu, « Marseille en autobus » (1991, 13’) et « Sur la voie » (1998, 26’).  Pour clore la soirée, Bernard Plossu présentera ses ouvrages parus aux éditions Médiapop : Far out ! Les années Hip : Haight-Ashbury, India, Goa (2001), De Buffalo Bill à Automo Bill (texte de David Le Breton, 2012), ainsi que le tout récent îles grecques, mon amour (texte de Philippe Lutz, 2012). 


Soirée en présence de Bernard Plossu, de Philippe Schweyer (Médiopop), de Philippe Lutz et d’Anne Immelé (Association l'Agrandisseur).

Bernard Plossu est né en 1945 au Vietnam. Il commence à photographier à l’âge de 13 ans au Sahara. à 20 ans, il est au Mexique et ne cessera dès lors de voyager et d’enrichir une œuvre photographique célébrée en 1988 par une exposition au Centre Pompidou et le Grand Prix national de photographie, et en 2007 par une rétrospective au Musée d'art moderne de Strasbourg. 
Aux éditions Médiapop, il a publié Far out ! Les années Hip : Haight-Ashbury, India, Goa (2001), De Buffalo Bill à Automo Bill (texte de David Le Breton, 2012),  îles grecques, mon amour (texte de Philippe Lutz, 2012). Aux éditions Yellow Now, il a publié : Train de Lumière (2000), So Long (2007), La frontera (2007) et Plossu Cinéma (2010).
Aux éditions Filigranes, il a publié Cinéma Fixe ? (texte de Dominique Païni, 2002).
Lundi 24 septembre à 19h, au Musée des Beaux-arts de Mulhouse

vendredi 14 septembre 2012

Les Temps satellites


François Deladerrière, série L'Illusion du tranquille
courtesy Galerie Le Réverbère, Lyon


Du 15 septembre au 10 novembre 2012, le Musée des Beaux-Arts de Mulhouse présente l’exposition Les temps satellites LES TEMPS SATELLITES, blog de l'exposition. Proposée par L’agrandisseur et imaginée par Anne Immelé, cette exposition invite à une réflexion sur la notion de temps inhérente au travail photographique.  L'exposition réunie Raymonde April, François Deladerrière, Philip-Lorca diCorcia, Pierre Filliquet, Aurélien Froment, Angela Grauerholz,  Suzanne Lafont, Eric Nehr, Bernard Plossu, Fiona Rukschcio ainsi que des photographies du XIXe d'Auguste Bartholdi, Adolphe Braun, Henri Ziegler.

Depuis son invention, des perceptions et des interprétations liées au temps gravitent autour de la photographie, tant ce medium instaure une relation particulière à l’éphémère et à l’immuable. Ce sont ces temps satellites que l’exposition met en évidence. Le rapport au temps se noue lors de la prise de vue mais aussi dans la mise en relation de photographies. Par la mise en regard de photographies du 19e siècle et de photographies contemporaines, l’exposition confronte des esthétiques photographiques qui peuvent se rejoindre et se répondre, indépendamment d’un regard historique, à partir de quatre thématiques liées aux temporalités de la photographie. 

L’exposition a pour point de départ un daguerréotype réalisé en 1841 à Mulhouse par Henri Ziegler, conservé au Musée Historique de Mulhouse. Utilisant une invention divulguée deux années auparavant, ce portrait, intitulé Portrait à la montre de Gaspard Ziegler, a la particularité de montrer un jeune homme souriant, tenant une montre dont on distingue les aiguilles. La montre dont le temps s’est arrêté est naturellement une mise en abîme de la photographie. Cette image est un moment suspendu, qui, depuis 1841, nous montre la même heure, invariablement,un instant qui n’en finit pas. 
A l’instar de Raymonde April et de François Deladerrière, artistes invités, les photographes réunis proposent une expérience du passage du temps ou de la durée, à partir d’une esthétique de l’instant et de l’immobilité vive. L’expérience de vie et le rapport au monde sont au cœur de leurs œuvres, si bien que leurs photographies sont autant de témoignages de leur manière d’habiter le monde. 
Structurée à partir de quatre thématiques transversales, l’exposition impulse une réflexion sur les différents enjeux et usages de la photographie en proposant un agencement d’images de périodes et mouvements artistiques hétérogènes, tout en veillant à ce que s’installe un dialogue entre les photographies contemporaines et les « incunables ».


Fine arts Museum, Mulhouse 
15.09.2012 - 10.11.2012
Contemporary photographs from : Raymonde April, François Deladerrière, Philip-Lorca diCorcia, Pierre Filliquet, Aurélien Froment, Angela Grauerholz,  Suzanne Lafont, Eric Nehr, Bernard Plossu, Fiona Rukschcio. Ancient photographs from : Auguste Bartholdi, Adolphe Braun, Henri Ziegler
A suggestion from the association «  L’Agrandisseur »
 Curator : Anne Immelé


///From September 15th till November  10th, 2012, Fine arts Museum of Mulhouse presents the exhibition « Les temps satellites » « Satellites times »  proposed by the association « L’Agrandisseur » and imagined by Anne Immelé. This exhibition collects a selection of old and contemporary photographs which leads us to the notion of time reflection, inherent to the photographic work. It allows the viewers to stroll through a unique visual experience made of plurality and photographic moments. 
Since her creation, perceptions and interpretations are connected to time and revolved around the photography, this medium establishes a particular relation from short-lived to unchanging. This exhibition highlights these satellites times. The relationship with the time takes place from the shooting to the publication of the photographs. From the 19th century up to now the exhibition proposes a confrontation between the aesthetics of the photographics which could be quite similar considering the temporality thematic of the photography, disregarding the historical context. 

The starting point of the exhibition is the daguerreotype realized in 1841 in Mulhouse by Henri Ziegler and preserved in the Historic Museum of Mulhouse. Using an invention revealed two years before, this portrait, entitled « Portrait à la montre de Gaspard Ziegler », has the peculiarity to show a smiling young man, holding a watch from which we distinguish the needles. The time on the watch is stopped, setting the photography in abyss. This picture represents a fixed point over time and since 1841, it points out the same hour, invariably, a never ending moment. 

Following the example of Raymonde April and François Deladerrière, guest artists, the photographers united by Anne Immelé propose the experience of the passage of time or duration, through the aesthetic of the moment and the immobility. Life experience and world interactions are the central issue of their works.  So that their photographs are so many testimonies of their way of inhabit the world. 
The exhibition develops a large variety of events and animations by providing brochures on the artists, mediation actions and partnerships allowing the visitors to extend their visit to the museum by a whole set of meetings, conferences, projections, readings with the artists and cultural actors.