lundi 25 novembre 2013

WIR + 10 // Conversation avec Jean-Luc Nancy

Pour les 10 ans de la publication de WIR, paru en 2003 aux éditions Filigranes, la photographe Anne Immelé rencontre Jean-Luc Nancy afin d'échanger autour du livre. En 2003, Jean-Luc Nancy avait écrit le texte "Lumière étale" pour accompagner la séquence photographique noir et blanc réunissant des photographies réalisées dans différents territoires emplies de froids, de blancs, de nuits, de brumes. La pesanteur des nuages sur les lacs vosgiens y résonnait avec la fulgurance des congères de neige québécoise.

dimanche 24 novembre 2013

HOMIES / REGIONALE 14 / Palazzo Liestal (CH)


Aujourd’hui, les réseaux mondiaux et les connexions numériques permanentes masquent le lieu réel. Les voyages à bon marché mettent le monde à la portée de tous et boostent le plaisir du voyage. Bien que nous voulions, puissions et devions penser au-delà des limites géo- graphiques, la ville, la région et par là le pays aussi sont remis au centre de la Régionale 14 par

la Kunsthalle Palazzo. Tous les artistes exposés sont unis par leur rapport à la région – pays natal, patrie d’adoption, dans la création d’une œuvre spé- cifique à l’endroit – un ancien bâtiment de la poste situé à côté des voies ferrées à Liestal – ou bien lieu de rendez-vous transitoire.

// Weltweite Vernetzungen und permanente digitale Verbindungen blenden heute den realen Ort aus. Günstiges Reisen bringt die Welt nahe und fördert ständiges Unterwegssein. Obwohl wir über geografische Grenzen hinaus denken wollen, können und müssen, werden Ort, Region und damit auch Landschaft ins Zentrum der Regionale 14 in der Kunsthalle Palazzo gerückt. Alle ausstellenden Künstler verbindet deren Bezug zur Region – als Heimatort, als Wahlheimat, im Schaffen einer ortsspezifischen Arbeit im ehemaligen Postgebäude direkt an den Bahngeleisen in Liestal, oder als vorübergehenden Treffpunkt.  

Artistes \ Stefan Auf der Maur \ Jonas Baumann \ Martina Böttiger (Schnyder) \ Peter Brunner- Brugg \ Christine Camenisch & Johannes Vetsch \ Annegret Eisele \ Othmar Farré \ Marcel Freymond \ Anne Immelé \ Patrick Leppert \ Catrin Lüthi K \ Susanne Schär & Peter Spill- mann \ Nadine Seeger \ Mario Stöckinger \ Minka Strickstrock \ Johannes Willi

Jury et commissaires \ Eveline Wüthrich, Kuratorin \ Daniel Göttin, Künstler

30. November 2013 – 05. Januar 2014

Vernissage / Eröffnung: Samstag 30. November 2013, 12 Uhr

Veranstaltungen \ Manifestations
\ Sa, 30.11.2013 12.00: Vernissage Regionale 14 \
\ Fr, 29.11.2013, 18.00 –22.00: Lichtblicke – Kulturnacht Liestal \
Führungen \ Visites guidées \ Fr, 29.11.2013, 19.30 + 20.30: Führung mit den Kuratoren

http://www.regionale.org/
http://www.palazzo.ch/

Adresse \ Bahnhofplatz, Poststrasse 2 CH-4410 Liestal
T +41 (0)61 921 50 62  F +41 (0)61 922 05 48 kunsthalle@palazzo.ch www.palazzo.ch

Öffnungszeiten \ Heures d’ouverture
Di – Fr: 14.00 –18.00
Sa + So: 13.00 –17.00
24. und 31.12.2013 offen: 14.00 –17.00 Geschlossen: 25.12.2013, 01.01.2014 Ausstellungsdauer: 01.12.2013 – 05.01.2014
Eintrittspreis \ Prix d’entrée CHF 3.– \ CHF 2.– (ermässigt) mit Museumspass gratis

samedi 23 novembre 2013

fALSEfAKES


fALSEfAKES 
Conférence de Joerg Bader
Curator et Directeur du Centre de la photographie à Genève

Il est certain que nous partageons la conviction que la production d'images optiques fonctionne toujours comme témoignage de notre monde tangible. Cette croyance du XIXe siècle, scientifique et positiviste, est ébranlé dans les sociétés capitalistes contemporaines par la déréalisation de nos vies et la spectacularisation de l'information. Et les artistes y participent en renversant les codes photographiques, tels Jeff Wall ou Cindy Sherman. L' été dernier durant les 50 JPG, l'exposition fALSEfAKES  proposait un va et vient entre des documents photographiques et des photographies ayant l’aspect documentaire tout en étant des constructions faites par les artistes. Le faux et le vrai en photographie sont de moins en moins à distinguer. Non pas à cause de l’emploie de fichiers électroniques et sa facile manipulation (des faux existent depuis l’invention de la photographie), mais à cause d’enjeux politiques, militaires et économiques misant de plus en plus sur notre croyance en l’authenticité du support photographique.

Mardi 26 novembre à 18h, amphithéâtre du Quai, école supérieure d'Art

lundi 11 novembre 2013

WIR + 10





Pour les 10 ans de la publication de WIR, paraît une édition de 10 exemplaires signés par les auteurs et numérotés, accompagnés d’un tirage photographique signé Anne Immelé (tirage argentique noir & blanc réalisé en 2003 format 18 x 24 cm), ainsi qu'un texte inédit WIR + 10 de Jean-Luc Nancy. 
A commander dès maintenant via mon site 


samedi 19 octobre 2013

Les eaux diaphanes

A.Immelé, lac noir, extrait de WIR. Tirage argentique, 40x40 cm.

"Parmi les phénomènes éphémères que sont les variations climatiques, les brumes, les nuées, les averses et les pluies, cristallisent la relation intime qui se noue entre le regardeur et le paysage. Le photographe, comme le peintre relie ces éléments physiques transitoires à ses états de pensées et d'émotions. Dans Le sauvage et l'artifice. Les japonais devant la nature, Augustin Berque remarque que : « telle pluie ne tombe qu'en telle saison, voir à tel moment de la journée, parce qu'elle est inséparable de tout un monde de sensations, d'émotions, dont l'enchaînement plus ou moins codifié l'enclave dans certains paysages. » Cela est repris dans La pensée-paysage de Michel Collot, ouvrage qui considère le paysage comme phénomène, plus que comme représentation. Michel Collot rappelle le lien vital que relie le poète, le voyant au paysage, « je suis ce que je vois » écrivait Valery, « Je suis ce qui m'entoure », Wallace Stevens.

A propos de l'une de mes photos, celle du Lac Blanc, dans un texte intitulé L'approche,Jean-Luc Nancy écrivait « Photo, instantanée. Au lieu de moi, le monde ». Dans Lumière étale, paru dans WIR : « Les eaux diaphanes des yeux, leurs humeurs cristallines et vitrées sont étales à leur tour : ni marée de larmes, ni jusant de froideur, mais le très lent bougé d'un sentiment sûr et fragile qui suspend ces humeurs au contact de l'image, qui leur communique son équilibre mouvant pendant qu'il vient s'étaler contre elles. ». Liquidité des humeurs secrétées par notre corps en échos aux nuages, vapeurs, brumes, ou fumées. Dans mes photographies, je considère le paysage comme expérience sensible, comme manière d'habiter le monde." A.I

mardi 15 octobre 2013

Bits and Books // Joachim Schmid

Joachim Schmidt, Bilder von der Straße (1982-2012)
Conférence de Joachim Schmid
Invité par Anne Immelé
Mardi 22/10/2013 à 18h, amphithéâtre du QUAI (HEAR Mulhouse)

Joachim Schmid présentera ses livres photos, réalisés à partir de photo trouvées. Il abordera la question du livre d'artiste à l'ère de la photo numérique. Joachim Schmid, artiste installé à Berlin, a fondé son travail sur des photographies trouvées. Depuis près de trente ans, Joachim Schmid collecte, récupère, recycle des images issues des millions d’images produites chaque jour. Il crée à partir de ce flot d’images, déjà en circulation et leur donne une nouvelle existence hors de leur destination première.  
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Bits and Books – a talk about making artist’s books in the age of digital photography, online photo hosting, and print on demand. Joachim Schmid is a Berlin based artist who has worked with found photography since the early 1980s. After beginning his career as a freelance critic and the publisher of the West Germany photography journal Fotokritik, Schmid turned his attention to his own art production, based primarily on found photography and public image sources. Schmid's use of extended series reflects his concern with photography as an encompassing, culturally dispersed and ubiquitous social and aesthetic discourse that runs throughout the public and private spheres of modern life. His artistic preoccupations reflect a close observation of photographic history and a fascination with photographic images themselves in all their alternately bizarre and conventionalized aspects. Schmid's work has been exhibited internationally and is held in the collections of many major international institutions. In 2007 Photoworks and Steidl published a comprehensive monograph of his work Joachim Schmid Photoworks 1982-2007.

Haute école des arts du Rhin
Le Quai école supérieure d'art
3 quai des Pêcheurs 68200 Mulhouse
du lun. au ven. de 7h45 à 19h00
Tél. 03 69 77 77 20


mercredi 9 octobre 2013

Searching for Sebald


W.G. Sebald's books are sui generis hybrids of fiction, travelogue, autobiography and historical expos», in which a narrator (both Sebald and not Sebald) comments on the quick blossoming of natural wonders and the long deaths that come of human atrocities. All his narratives are punctuated with images--murky photographs, architectural plans, engravings, paintings, newspaper clippings--inserted into the prose without captions and often without obvious connection to the words that surround them. This important volume includes a rare 1993 interview called "'But the written word is not a true document': A Conversation with W.G. Sebald about Photography and Literature," in which Sebald talks exclusively about his use of photographs. It contains some of Sebald's most illuminating and poetic remarks about the topic yet. In it, he discusses Barthes, the photograph's "appeal," the childhood image of Kafka, family photographs, and even images he never used in his writings. In addition, Searching for Sebald positions Sebald within an art-historical tradition that begins with the Surrealists, continues through Joseph Beuys and blossoms in the recent work of Christian Boltanski and Gerhard Richter, and tracks his continuing inspiration to artists such as Tacita Dean and Helen Mirra. An international roster of artists and scholars unpacks the intricacies of his unique method. Seventeen theoretical essays approach Sebald through the multiple filters of art history (Krauss), film studies (Kluge), cultural theory (Benjamin), psychoanalysis (Freud), and especially photographic history and theory (Barthes, Kracauer), and 17 modern and contemporary art projects are read through a Sebaldian filter. If Sebald's artistic output acts as a touchstone for new critical theory being written on "post-medium" photographic practices, Seaching for Sebaldsuggests a model for new investigations in the burgeoning field of visual studies.

Searching for SebaldPublished by Institute of Cultural Inquiry Edited by Lise Patt. Essays by Richard Crownshaw, Adrian Daub, Lisa Diedrich, Florence Feiereisen, Mattias Frey, Chris Gregory-Guider, Avi Kempinski, Christina Kraenzle, Christa-Maria Lerm Hayes, Anneleen Masschelein, Bettina Mosbach, et al.


Thanks to Velibor Bozovic

samedi 28 septembre 2013

Visite d'atelier à Montréal / Jessica Auer

© Jessica Auer Bear Butte, South Dakota, 2007, C-print, 40”x52”

"Jessica Auer is a documentary-style landscape photographer from Montreal. From the beaten track to the frontier, she explores places where history and mythology are woven into the landscape. Jessica is currently working on a photo-based project titled Standing at the Edge of the Unknown, inspired by Viking exploration history and the discovery of the New World by Europeans. Follow her travels and research on this blog. You can also visit her website here.
When the Viking Explorer is not on a voyage, you may find her on top of a mountain with her partner the Virtual Hiker, or working with her friends at gallery Les Territoires or teaching in the Photo department at Concordia University." from Jessica Auer's blog 

Visite d'atelier à Montréal : Maryse Goudreau

"Dans sa récente exposition présentée au Musée de la Gaspésie, Maryse Goudreau poursuit ses recherches sur le paysage. Une bonne partie de son travail photographique porte sur les marques de la décomposition opérée par la modernité sur le patrimoine paysager gaspésien. À travers une approche archivistique sous-tendue par des préoccupations sur l’identité, l’attachement et le temps, elle crée des univers photographiques oscillant entre le bidimensionnel et l’installation." Adrienne Luce, extrait de l'article publié dans ESSE. Blog de Maryse Goudreau 

jeudi 19 septembre 2013

Arranging Constance Spry – chorégraphie florale // Leisure

Arranging Constance Spry – chorégraphie florale
La Vitrine Atelier Daigneault/Schofield 2126, rue Rachel Est, Montréal
July-August 2013 juillet-aôut 2013
In 1926 society florist Constance Spry caused a “sensation” with her arrangement of collard greens, weeds and seed pods for the shop windows of Atkinsons, Bond Street perfumery. For the vitrine installation at 2126 rue Rachel Est, Leisure considers the choreography behind Spry’s arrangements, highlighting the improvisational gestures and supporting objects behind her brazen floral displays.
Leisure is a collaborative art and curatorial practice begun in 2004 by Meredith Carruthers and Susannah Wesley.



samedi 7 septembre 2013

Finissage de la Biennale de la Photographie




Finissage de Play & replay, Biennale de la photographie lors d'un moment d'échange autour de l'affichage urbain de Michel François. 
Les affiches de Michel François ont été disséminées dans le territoire mulhousien. Ces affichages urbains ont été photographié et leur documentation ont fait l’objet d’une restitution dans la salle d’exposition. Cette circulation et ce partage de l’image est en phase avec la philosophie de l’artiste : « communiquer à travers la liberté de l’art et de la vie, rester attentif au rapport qu’ont les gens avec le monde qui les touche et s’impliquer soi-même personnellement, intensément ». Michel François développe une oeuvre proliférante et mouvante, aujourd’hui reconnue dans le monde entier. La sculpture y apparaît comme une pratique fondatrice, intégrant les médiums les plus variés comme la photographie, la vidéo, l’installation ou la performance. Depuis 1994, l’artiste réalise pour chaque exposition une nouvelle affiche grand format issue de ses photographies. Pour Michel François : « L’art, de toute façon, c’est la vie que l’on sculpte ». 
Dimanche 15 septembre à 16h au Musée des Beaux-arts de Mulhouse.
En partenariat avec Mulhouse Art Contemporain et le CCC de Tours.

D'autres rendez-vous, visites et rencontres sont prévus durant le week-end :


SAMEDI 14 SEPTEMBRE BIBLIOTHEQUE GRAND'RUE
14h-17h30 : Atelier flip book, à partir de 10 ans, pour 10 personnes max. 1ère session de 14h à 15h30, 2ème session de 15h45 à 17h30
15H : Visite de l'exposition Le Troisième but avec les ar tistes Nathalie Wolff et Matthias Bumiller 
16H : Conférence Nos vacances par les artistes Nathalie Wolff et Matthias Bumiller
Renseignements à la bibliothèque Grand'Rue 03 69 77 67 17
SAMEDI 14 SEPTEMBRE AFSCO ESPACE MATISSE
18H Vernissage de l'exposition Portraits de vies aux Coteaux, photographies argentiques réalisées lors d'un atelier avec des habitants du quartier.
Centre social Afsco-espace Matisse 27 rue Henri Matisse. Renseignements : service action territoriale 03 69 77 60 18
DIMANCHE 15 SEPTEMBRE BIBLIOTHEQUE GRAND'RUE
14h-17h30 : Atelier flip book, à partir de 10 ans, pour 10 personnes max. 1ère session de 14h à 15h30, 2ème session de 15h45 à 17h30
DIMANCHE 15 SEPTEMBRE MUSEE DES BEAUX-ARTS
15H : Visite de l'exposition Play & Replay, avec Anne Immelé, commissaire de l'exposition.
16H : Visite pour les enfants 7-11 ans
Renseignements au Musée des Beaux-arts 03 69 77 77 90 ou association Agrandisseur 06 99 73 81 80 


Atelier photo au quartier des Coteaux, Mulhouse


© Anne Immelé, atelier

Dans le cadre de Play & Replay, première biennale de la photographie de Mulhouse, deux actions se sont déroulées dans le quartier des Coteaux. Durant l'été, des affiches de l'artiste Michel François ont été collées dans le quartier et un atelier de photographie argentique a eu lieu avec des habitants des Coteaux, fruit d'une collaboration de l'association l'Agrandisseur avec le service d'action territoriale, le groupe d’habitants « il faut tout un quartier pour éduquer un enfant », le conseil de quartier des Coteaux, les associations du quartier, et l'AFSCO.   
L'exposition "Portrait de vies au coteaux" aura lieu du 14 septembre au 04 octobre à l'Afsco, Espace Matisse.  
Un moment d'échange autour des affiches de Michel François est organisé le Dimanche 15 septembre à 16h au Musée des Beaux-Arts avec Mulhouse Art Contemporain, ce sera également le finissage de la Biennale de la Photo de Mulhouse.

vendredi 6 septembre 2013

Projection RIEN NE VA PLUS part I à T66

Janine Bachle, Doppelbelichtet

Zur Preview der Ausstellung „nächtens“
mit Fotografien von Daniel Schlindwein
zeigen wir am Donnerstag, den 12. September
ab 20 Uhr die Projection: «RIEN NE VA PLUS»

RIEN NE VA PLUS
Emilie Saccocchio, Geste II // Melissa Catanese, Dive Dark Dream Slow //
Bruno Grasser Parking // Simone Demandt, L.I.T // Amélie Laval,
Ce serait votre chambre personnelle // Marine Lanier, La vie dangereuse //
Marion Pedenon, Le syndrome de glissement // Guillaume Chauvin,
Entre Sibérie et Aujourd’hui // Lana Mesic,Erased // Emilie Saccocchio,
Geste I // Sarah Ung, Shani Chevalier, Emmanuelle Neff, Le songe de
Boustrophédon // Moussa Moussa, Individualités collectives //
Pierre Soignon,Macaron & Leakerli // Daniel Schlindwein Night land //
Janine Bächle, Doppelbelichtet // Tiane Doan na Champassak, King
of photography Jacques Lopez, Virilio Glitch // Eric Jan van der Geer
"51°55’51 N-4°28’45"

Kulturwerk des Berufsverbandes Bildender Künstlerinnen und Künstler Südbaden (gem. e.V.) Talstrasse 66, D 79102 Freiburg                                                                                fon 0761 - 38 29 84 // mobil 0174 - 303 60 46 www.t66-kulturwerk.de

dimanche 23 juin 2013

Joachim Schmid, Bilder von der Straße (1982-2012). Projection pour la Biennale de la Photographie de Mulhouse

Projection de Joachim Smid, Bilder von der Straße (1982-2012) 

La première Biennale de la photographie de Mulhouse consacrée en grande partie aux pratiques post-photographiques rend hommage à Joachim Schmid, artiste installé à Berlin, où depuis le début des années quatre-vingt, il a fondé son travail sur des photographies trouvées. Depuis près de trente ans, Joachim Schmid collecte, récupère, recycle des images issues des millions d’images produites chaque jour. Il crée à partir de ce flot d’images, déjà en circulation et leur donne une nouvelle existence hors de leur destination première. Bilder von der Straße est une collection continue et non triée de photos glanées dans les espaces publicsschmid.wordpress.com 
Projection de Joachim Schmid, Bilder von der Straße (1982-2012) 

22 juin dès 22h

DMC 
13 rue de Pfastatt
Contact : Association l’Agrandisseur
06 99 73 81 80
 

Biennale de la photographie de Mulhouse : Soirée de projection à DMC

De haut en bas : projection Vincent Chevillon, projection Jaques
Lopez et concert de Pauwels

La première Biennale de la photographie de Mulhouse aura vu une première semaine riche en évènements. Quoi de plus naturel que, avant de laisser les expositions ouvertes durant tout l'été, de se retrouver pour une soirée de projections et concert, dans les friches industrielles de DMC.

Vincent Chevillon, The spermwhaler’s Dream (The Spw’d) 2013 : Partant de la Mnémosyne de l’historien, A.Warburg (1866-1929), un programme informatique, The spermwhaler’s dream (The Spw’d) a été réalisé. Ce programme permet, à partir d’une bibliothèque d’images présélectionnées, d’engendrer de nouvelles images par dissolution numérique continue des images les unes dans les autres. Une proposition de La Chambre, Strasbourg  

Installation / projection de Jacques Lopez, Danmaku, 2013  : Le projet danmaku a pour but de mettre en place et d’exposer une expérience d’artiste-joueur. C’est une manière de faire vivre une mémoire, celle d’un homme dans une pièce des friches industrielles de DMC durant une semaine. Il joue et rejoue la même partie, les mêmes niveaux. Refaire pour parfaire, autant de fois qu’il le faudra, en ne conservent que des traces : vidéos, photos et scores. Jacques Lopez est en 4e année à La Hear-Mulhouse. jacqueslopez.com

Concert de PAUWELS : Post-rock instrumental. Batterie : Jérémy Ledda,
 basse : Nicolas Trillaud,
 guitare: Sébastien Hermann, 
guitare: Jovan Veljkovic. www.pauwelsmusic.com

Friches DMC, bâtiment 75, 13 rue de Pfastatt, 22 juin à partir de 22h. Soirée de projections simultanées et un concert. Soirée co-produite par l'Agrandisseur et la HEAR, Haute école des Arts du Rhin. 

Projection Rien ne va plus part II à DMC

Projection Rien ne va plus - part II Agnès Geoffray, LAST (en haut)
Rien ne va plus part II Cristina de Middel The Afronauts // Camino Laguillo, Inward // Pierre Soignon, Now and After // Jacynthe Carrier, A l’Errance // Agnès Geoffray, LAST // Baptiste Perrin, De Marbre // Sarah Ritter Les lumières // Viola Korosi et Yoann Hagneré Murmures // Sylvain Couzinet-Jacques,  Nominals // Marie Prunier, Fantaisie nocturne // CHENG Xiaobo, Horizons // Célia Freyburger, Instants // Mariane Maric Sarajevo / Tiane Doan na Champassak, The father of pop dance.
Deuxième partie du programme projeté à la Filature, Rien ne va plus – part II est une projection de films photographiques en lien avec la thématique de Play & Replay. Anne Immelé, directrice artistique de la Biennale a réuni des jeunes artistes prometteurs ou déjà confirmés. Une carte blanche a été proposée aux étudiants de la HEAR-Haute école des Arts du Rhin, à la Galerie T66 de Freiburg (DE) la galerie Stimultania (Strasbourg)  et à La Chambre (Strasbourg).

jeudi 20 juin 2013

"Volver" de Michel François dans le journal l'Alsace

©Philippe Schweyer, gare de Mulhouse, 20 juin au matin
©J.J. Delattre, 20 juin au matin

« L’image se rejoue à plusieurs niveaux. Elle représente deux sculptures sur le campus universitaire de Mexico City qui dans les années 1970 était un terrain vierge. C’est une coulée de lave sur laquelle ont été déposées une série de sculptures monumentales qui correspondaient à une forme d’utopie moderniste dans les formes et dans les intentions. Finalement la végétation a repris le dessus, c’est devenu un immense terrain vague à l’abandon, fréquenté́ par des marginaux, une zone où il y a de la drogue, de la prostitution et les sculptures sont devenues un support à graffiti et se sont dégradées, corrodées. Il y a donc le constat d’une certaine forme d’échec de ces principes et de ces projets modernistes. En même temps, elles sont toujours là et en les photographiant aujourd’hui, on les ré-actualise. De ce point de vue, c’est bien un replay. à un autre niveau, le fait de voir le même objet photographié sous deux angles différents, c’est encore une façon de rejouer. Elles reprennent place dans une modernité́ autre. Elles se dégradent mais quelque chose d’autre vient à la place, une autre modernité́, une autre réalité. Je n’ai pas d’états d’âmes par rapport à ça. C’est simplement un constat. On pensait que l’art allait changer la vie des gens, qu’on allait tous partager un avenir radieux et ces objets cristallisaient ces projets de société mais ça a pris une autre allure, une autre voie. C’est comme ça. Personnellement, je trouve ça magnifique qu’une forme de sauvagerie urbaine et que la végétation aient repris le dessus. » Michel François Hors série Novo n°8 juin 2013.
Le public est invité à prendre l'affiche Volver (Paseo escultorico, 2011) Edition Biennale de Mulhouse, 2013. 120 x 180 cm au Musée des Beaux-art. En partenariat avec Mulhouse Art Contemporain.

Musée des Beaux-arts
4 Place Guillaume Tell, Mulhouse
Ouvert du mercredi au lundi de 13h à 18h30 et de 10-12h en juillet-août
Fermé les mardis et jours fériés Tél accueil 03 89 33 78 11
Contact : Edith Saurel, Chargée des publics et de la communication
Tél : 03 69 77 77 90 edith.saurel@mulhouse-alsace.fr

Expérience d'aura Vision


Durant la semaine d'ouverture de Play &  Replay, Biennale de la photographie de Mulhouse, au musée des Beaux-arts, Dorothée Baumann invite les spectateurs à se faire photographier  par un appareil de photographie d’aura. Les portraits polaroïds sont, au fur et à mesure, inclus dans l’accrochage de l’exposition. L’appareil utilisé par l’artiste enregistre ce champ électromagnétique appelé aura, invisible à l’oeil nu pour des personnes sans perception élargie (médium). L’existence de l’aura n’a jamais été démontrée par la science qui impute ce genre de vision à un phénomène appelé synesthésie.

mercredi 19 juin 2013

Le troisième but / Spiel auf zwei Tore

Exposition Le troisième But, dans le cadre de Play & replay,
biennale de la photographie de Mulhouse. © Anne Immelé
Matthias Bumiller et Nathalie Wolff préparent les vitrines de livres. © Anne Immelé
© Matthias Bumiller et Nathalie Wolff, Les fruits du travail.

Le couple d’artiste Matthias Bumiller (DE) et Nathalie Wolff (FR) montre l’anomalie, l’absurdité ou le poétique qui surgit dans l’organisation de l’urbain ou dans les configurations des habitats occidentaux. Dans une approche ludique et poétique de la ville, le couple d’artiste invite le spectateur à jouer avec les images et les mots, par l’usage de cartes postales et la création de livres d’artistes dans une constante invitation à réinventer notre quotidien. Éclipse solaire du 11 août 1999 : Nathalie Wolff (Paris) et Matthias Bumiller (Stuttgart) créent les éditions totale éclipse, avec la ferme intention de publier leurs propres livres, flip-books et séries de photographies-cartes postales. Depuis ce jour, au rythme d’un livre par an, d’expositions et de projets, la pratique commune de ces deux anciens boursiers de l’Akademie Schloss Solitude (Stuttgart) se poursuit. 
Commissariat de l'exposition Anne Immelé. Une exposition présentée dans le cadre de Play &Replay, Biennale de la photographie de Mulhouse.

dimanche 16 juin 2013

Rencontre avec Cristina De Middel

Cristina de Middel
Dans le cadre de Play & Replay, Biennale de la photographie de Mulhouse,  Cristina de Middel a rencontré le public du musée des Beaux-arts pour présenter sa série The Afronauts (2011) qui illustre le rêve et l’échec d’un programme spatial mis en place en Zambie en 1964. La série a été réalisée à partir de la documentation collectée par Cristina de Middel sur ce rêve impossible. De cette utopie ne subsistent que les images :  « Je suis partie d’un fait réel qui a eu lieu il y a 50 ans et j’ai reconstruit les documents, en les adaptant à mon imagerie personnelle. » La série questionne la véracité de la photographie en jouant avec des mises en scène qui brouillent la frontière entre réalité et fiction. La photographe encourage l’observateur à mettre, un temps, son incrédulité de côté et à entrer dans le rêve.

mercredi 5 juin 2013

Conférence Isabelle Le Minh, "Photo-Play”


Invitée par Anne Immelé, dans le cadre de la première édition de la biennale de photographie de MulhouseIsabelle Le Minh donnera une conférence à la Hear (Le Quai. Venue de la photographie, Isabelle Le Minh a peu à peu cessé de produire des images pour mener une réflexion sur ce médium et sur les enjeux de la révolution numérique, allant jusqu’à étendre son champ de création au domaine élargi de l’art contemporain ; elle conçoit et produit désormais des œuvres résolument conceptuelles qui prennent des formes très diverses (installations, photographies, vidéos, peintures, livres…), jouent avec les mots, les signes et les codes culturels et mêlent de manière plus ou moins repérables hommages, citations, détournements. La particularité de sa démarche est que la photographie n’est plus appréhendée comme un simple médium, un moyen de représenter le monde mais c’est la photographie, ses objets, ainsi que les fondements théoriques de l’image, qui sont pris en considération. Par cette approche décalée et autoréflexive, l’artiste questionne les limites du médium de l’ontologie de l’image à ses mythes fondateurs et ses principes sémiotiques. Dans un autre pan de ses recherches, elle s’intéresse à l’art et son contexte, notamment au regard que la société porte sur les artistes et leur travail ; elle tente, non sans humour, de souligner les lieux communs ou les stéréotypes qui leur sont associés à travers les différents modes de représentation que sont le langage, la photographie, le cinéma…

Jeudi 06/06/2013 à 18h00, amphithéâtre du Quai 
Le Quai école supérieure d'art
3 quai des Pêcheurs 68200 Mulhouse


jeudi 23 mai 2013

Play & Replay, Première Biennale de la Photographie de Mulhouse

Graphisme de l'affiche : Starlight.
Collaboration avec Mediapop

L’une des caractéristiques de la photographie à l’ère numérique est l’usage de processus post-photographiques. Les artistes jouent et rejouent avec des photographies déjà existantes, les leurs ou celles des autres. Il est courant de « rebattre les cartes de son œuvre », de s’approprier des images connues ou anonymes pour en déplacer la signification, ou encore rendre compte de projets utopiques. Avec cette première édition ce sont les enjeux mêmes du médium photographique qui sont interrogés au sein de pratiques émergentes.Play & Replay met en jeu les notions de circulation des images, mais aussi de partages, d’échanges et de découvertes. La Biennale de la photographie de Mulhouse 2013 présente les expositions et performances de Dorothée Baumann (CH), Isabelle Le Minh (FR), Cristina de Middel (ES), Michel François (BE), Nathalie Wolff (FR) et Matthias Bumiller (DE), Laura Martin (FR) et Marie Quéau (FR). Des soirées de projections permettront de découvrir des photographes prometteurs ou déjà confirmés, parmi eux le collectif Exp12 (DE) et les étudiants de la HEAR -Haute école des arts du Rhin. La Biennale a lieu les années impaires, en alternance avec la Biennale d’art contemporain Mulhouse 00.La direction artistique et le commissariat des expositions sont assurés par Anne Immelé, photographe, docteur en art et enseignante en photographie.
www.biennale-photo-mulhouse.com